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Mekki: Le gouvernement actuel n'a rien apporté aux Tunisiens

Le dirigeant du Mouvement Al Chaâb Haykel Mekki était l’invité de Midi Show de ce lundi 3 juillet, pour présenter la position de son parti par rapport à la situation politique actuelle et parler du rendement du gouvernement.


Sfax et l'immigration clandestine

Mekki a évoqué la question de l'immigration clandestine, estimant que la position du président de la République, Kais Saïed, a poussé la partie européenne à engager des négociations.

"Son discours a joué un rôle important dans la réaction de la partie européenne. Il a, clairement, exprimé son refus de considérer qu'on considère la Tunisie comme un petit état... Désormais, nous sommes en position de force", a-t-il affirmé.

L'invité de Midi Show a, par ailleurs, appelé les autorités tunisiennes à protéger ses citoyens, tout en respectant les immigrés, afin de ne pas tomber dans le piège du racisme, selon ses dires.

Mekki a, dans ce contexte, appelé à présenter l'accord entre la Tunisie et l'Union européenne au Parlement pour qu'il soit examiné et approuvé.

Le dirigeant politique a, par ailleurs, considéré que ce qui se passe à Sfax est dangereux et nécessite l'intervention de l'Etat.

"Ca a commencé avec la crise des déchets, les coupures courantes d'eau et d'électricité et maintenant, c'est la crise de l'immigaration... Il y a quelque chose qui cloche à Sfax. On dirait qu'il y a un complot contre cette ville qui n'est autre que la capitale économique de la Tunisie", a-t-il précisé.


Processus du 25 juillet

Mekki a aussi déclaré que son parti ne considère pas qu'il y a eu un déraillement du processus du 25 juillet. Il a, toutefois, affirmé qu'il y a eu des erreurs, à l'instar du décret 54.

Il a, également, indiqué que le Mouvement du peuple adhère à ce processus et qu'il le soutient et tient à ce que les erreurs soient corrigées.

Il a, par ailleurs, estimé qu'il faut un gouvernement politique, en mesure de réaliser les objectifs du 25 juillet.

"Le gouvernement actuel n'a rien apporté aux Tunisiens"', a-t-il martelé.

Crise de l'enseignement

Sur un autre plan, Mekki est revenu sur la crise de l'enseignement de base, notamment la décision de la rétention des notes.

Dans ce sens, il a appelé à la levée de cette décision, estimant qu'il y a d'autres moyens de protester, sans pour autant impliquer les élèves.